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Néolithique moyen [- 4600/ - 3400]
Galet gravé (fines striures) provenant d’un campement saisonnier de chasseurs-cueilleurs de la fin du Paléolithique (environ 10 000 ans avant notre ère). Il a été découvert parmi des outils de pierre qui attestent des activités de chasse (Aurochs) et domestiques.
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4| Protohistoire [- 2200 / - 50]
Stèle de forme oblongue à base rectiligne ; les deux faces sont bouchardées ainsi que les contours ; cinq cannelures viennent coiffer le sommet ; la base est brute. Ce type de stèle ne correspond pas à celles recensées en Loire-Atlantique,mais elle trouverait en revanche des analogies avec une stèle retrouvée à Quiberon (Morbihan).
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Haut-Empire [27 / 235]
Du visage la mélancolie
Saisie dans une attitude complexe, cette jeune fille s’apparente à un groupe de sculptures représentant des figures assises, dont les plus anciens exemplaires remontent à l’époque classique (à l’image de la Pénélope assise ou de la Suppliante Barberini). Sa coiffure, dite en « côtes de melon », était particulièrement en vogue au IIe siècle dans l’Empire. Les mèches devaient se rejoindre en un chignon aujourd’hui disparu, au sommet du crâne. Le regard perdu au loin, le visage de la jeune fille est animé d’une vague expression mélancolique. Ce calme contraste avec la complexité des draperies et de la chevelure, renforçant l’effet décoratif de cette sculpture, qui devait orner le jardin d’une riche demeure romaine.
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6| Gallo-romain [- 50 / 476]
Autel votif en roche volcanique du IIe siècle de notre ère présentant une inscription. Il figure parmi les vestiges d’un bâtiment qui hébergeait probablement une association professionnelle ou religieuse (schola).
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Paléolithique supérieur [- 400000/ - 10000]
archéologie ; mésolithique ; industrie lithique
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Haut-Empire [27 / 235]
Cette pierre taillée et polie a probablement été (ré-)utilisée par des potiers pour lisser ou décorer leurs céramiques lors du façonnage.
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8| Epoque moderne [1492 / 1789]
Assiéger !
Projectile militaire utilisé pour les tirs de canon lors des guerres de siège, le boulet de canon en pierre apparait à la fin du Moyen Age. Très proche des projectiles de catapulte ou de trébuchet, il ne s’en distingue que par sa forme géométrique plus régulière. Celui-ci date du XVe siècle et a été découvert dans la ville de Nancy. Il témoigne d’une des techniques militaires majeures du Moyen Age reposant sur la guerre de siège et l’attaque des murailles par l’utilisation d’armes de propulsion. Ce type de munition en pierre a été peu à peu remplacé par des boulets en fonte dès le XVIe siècle, permettant ainsi un allégement de leur poids et un gain de performance.
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9| Epoque contemporaine [1789 / nos jours]
La face des nations
La femme représentée porte les parures et le vêtement traditionnels de l’Azerbaïdjan et serre dans sa jupe un ballot de coton, culture typique du pays. Au corps tendu par le travail s’oppose un visage serein, aux traits réguliers et à l’expression fière. Allégorie du peuple azéri, la figure s’insérait dans une frise monumentale, composée de onze couples représentant l’unité et la bonne marche de toutes les républiques socialistes de l’URSS.
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Affûtoir. Pierre. Période indéterminée
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4| Protohistoire [- 2200 / - 50]
"Moulin à grain composé de 2 parties : la partie inférieure fixe ou ""meta"" et la partie supérieure mobile ou ""catillus". Les deux éléments sont dans deux matériaux différents (grès et granit)"
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Bas Moyen Âge [1300/ 1492]
Sous le regard de l’archange
Ce moule en pierre permettait de couler des plaquettes de plomb appelées enseignes, portées par les pèlerins sur leur vêtement en souvenir de leur voyage. Le visage de saint Michel est associé à la coquille, évoquant la faune de la baie du mont Saint-Michel. L’écu du saint porte, sur la face, une Vierge à l’Enfant, sur le revers, les armes de France. Alors que la plupart des enseignes représentent saint Michel triomphant du Mal, ce modèle se limite au visage du saint, concentré de ses pouvoirs protecteurs.
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Bas Moyen Âge [1300/ 1492]
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6| Gallo-romain [- 50 / 476]
La mosaïque dite « de Méduse » de forme rectangulaire, conservée sur une surface de 57m² (dans une salle estimée à 65m² à l’origine), provient de la domus du Collège Lumière. Elle a été découverte lors des fouilles préalables au remaniement du Collège Louis Lumière, dirigées par Claudine Munier (Inrap) en 2004.Il s’agit d’une mosaïque à décors multiples dont l’organisation ornementale est particulièrement complexe : une série de caissons géométriques qui forment bordures et rallonges successives encadrent un médaillon central selon un modèle tout à fait original. Au cœur du panneau central (emblema) apparaît un thème prophylactique très fréquent sur les pavements de mosaïques : une tête de Méduse (gorgonéion) placé au centre d'un bouclier-égide. Dans les deux écoinçons conservés figurent un monstre marin (ketos) poursuivant un dauphin et un double caducée ailé ; tout autour de l'emblema alternent des motifs géométriques séparés par des tresses.
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8| Epoque moderne [1492 / 1789]
Vers 1520-1530 Calcaire de l’Avesnois, traces de polychromie L’identification de la statue a été permise par la présence de sabots sur le côté gauche de la robe du personnage : ils sont les vestiges d’un agneau, l’attribut de sainte Agnès, une martyre romaine du IVe siècle. La jeune femme est richement vêtue à la mode du début du XVIe siècle. Le sculpteur s’est attaché à rendre les détails du vêtement tels que la manche droite ou des bijoux. L’œuvre était à l’origine rehaussée d’une polychromie (peinture appliquée sur la surface). Le dos plat et la tête penchée vers l’avant nous indiquent qu’elle était placée contre un mur ou dans une niche en hauteur. La couleur rose orangée visible sur le vêtement s’appelle un bouche-pores : c’est un produit que l’on applique sur la statue en guise de sous-couche, avant la mise en place de la couleur.
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Haut-Empire [27 / 235]
[--- ] / MPLVM PO / [---] ; Dédicace d'un sanctuaire
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2nd âge du Fer [- 480/ - 50]
Géométrie du visage
Cette tête masculine appartenait probablement à une stèle de forme humaine. Les différents éléments du visage, rendus par un jeu de reliefs et de creux, sont stylisés d’une manière propre à l’art celtique : sourcils courbes, yeux en amande, nez en trapèze et moustaches pendantes. Leur présence suffit à faire émerger la personnalité d’un individu de haut rang, guerrier ou héros. Le traitement schématique de cette tête et l’aspect brut de la pierre témoignent probablement d’une volonté délibérée de l’artiste et non d’une maladresse.
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Haut-Empire [27 / 235]
Une plaque de marbre incomplète a été fracturée en trois morceaux et brûlée, probablement par les premiers chrétiens du site. Elle figure le taurobole de Mithra suivant ses codes iconographiques. Malgré les dommages subis, cette sculpture révèle la partie basse de la scène du sacrifice du taureau et notamment le glaive transperçant le cou de l’animal et l’arrière-train du chien le mordant.
Une inscription placée dans un bandeau sous le relief se lit partiellement :
[MARIN]… POSVIT traduite par « Marinus a posé ».
Cette mention ainsi que les petites dimensions du bas-relief pourraient également être interprétées comme un ex-voto offert par un certain Marinus sans être forcément la scène associée à l’autel principal du sanctuaire.
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3| Néolithique [- 5500 / - 2200]
Fragment de bracelet en schiste
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Haut-Empire [27 / 235]
Des dieux pour la guerre
Les Romains vénèrent une multitude de divinités qui régissent chacune l’un ou l’autre aspect de la vie humaine. Minerve, entre autres attributions, est la déesse de la guerre ; elle représente la guerre bien réglée, contrairement à Mars qui préside aux combats dans ce qu’ils ont de plus violent. Les camées antiques représentent souvent des divinités. Ces objets fonctionnaient comme des amulettes : pour le possesseur de cet exemplaire d’une qualité exceptionnelle – probablement un haut personnage – il s’agissait de s’attirer la bienveillance de la déesse dans ses entreprises militaires. Si Minerve est souvent représentée immobile et pacifique, l’accent est mis ici sur son caractère de combattante, armée de pied en cap et montée sur un char tiré par deux chevaux en pleine course.
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Haut Moyen Âge [476 / 1000]
Deux fibules ansées asymétriques et deux fibules circulaires cloisonnées d’époque mérovingienne (VIe siècle de notre ère). Ces bijoux ont été découverts à Saint-Dizier, en Haute-Marne, dans la tombe d’une adolescente franque richement parée. Les premières sont en argent, leur tête est prolongée de cinq extrémités incrustées d'un grenat semi-circulaire et leur pied d’un grenat rectangulaire. Les secondes retrouvées au cou de la défunte présentent un décor cloisonné de grenats. Leur pourtour s'orne d'une damasquinure de cuivre.
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Haut Moyen Âge [476 / 1000]
Boucle ovale de ceinture en cristal de roche et argent avec une base en forme d’écu, de l’époque mérovingienne (VIe siècle de notre ère). Elle faisait partie d’un riche mobilier, mis au jour à Saint-Dizier, en Haute-Marne, dans la chambre funéraire d’un jeune homme de l’aristocratie franque.
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6| Gallo-romain [- 50 / 476]
Petite baque en or avec intaille en cornaline représentant une lyre dont la caisse est formée par un chien couché et les 2 bras par deux dauphins
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Epoque Hellénistique
Bloc sculpté provient d'un monument grec démantelé par les Romains. Une première gravure représentant un bateau, C'est à bord de bateaux de ce type que les colons phocéens ont dû arriver pour fonder Massalia au VIe siècle avant notre ère. Plus loin, une représentation d'un profil d'homme barbu VIe siècle avant notre ère