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Haut Moyen Âge [476 / 1000]
Bague à jonc, or et grenat,époque mérovingienne (VIe siècle de notre ère). La tête cruciforme, entourée d’un filigrane d’or, est formée d’un décor cloisonné de quatre grenats rectangulaires, chacun matérialisant une branche de la croix. Les grenats sont originaires d’Inde. La cavité centrale en or, Aujourd’hui vide, renfermait une garniture, peut-être en nacre. Elle a été découverte à Saint-Dizier, en Haute-Marne, dans la tombe d’une adolescente franque richement parée.
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Haut Moyen Âge [476 / 1000]
Bague en or, à chaton plat aux épaules ornées d'un filigrane d'or, de l’époque mérovingienne (VIe siècle de notre ère). Elle a été découverte à Saint-Dizier, en Haute-Marne, dans la chambre funéraire d’un membre de la haute aristocratie franque, à l'emplacement de la main droite du défunt.
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Haut-Empire [27 / 235]
Des dieux pour la guerre
Les Romains vénèrent une multitude de divinités qui régissent chacune l’un ou l’autre aspect de la vie humaine. Minerve, entre autres attributions, est la déesse de la guerre ; elle représente la guerre bien réglée, contrairement à Mars qui préside aux combats dans ce qu’ils ont de plus violent. Les camées antiques représentent souvent des divinités. Ces objets fonctionnaient comme des amulettes : pour le possesseur de cet exemplaire d’une qualité exceptionnelle – probablement un haut personnage – il s’agissait de s’attirer la bienveillance de la déesse dans ses entreprises militaires. Si Minerve est souvent représentée immobile et pacifique, l’accent est mis ici sur son caractère de combattante, armée de pied en cap et montée sur un char tiré par deux chevaux en pleine course.
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Haut-Empire [27 / 235]
Le visage de l’Amour
Les camées sont des objets de petites dimensions, en pierre ou en pâte de verre, présentant un décor sculpté ou moulé en léger relief. Étroitement associée au domaine de la parure, cette production fut développée par les Romains et se diffusa en Gaule dès l’époque du Haut-Empire. L’iconographie puise souvent dans le répertoire mythologique gréco-romain. Ici, l’association d’un visage enfantin aux joues pleines et d’une paire d’ailes, permet sans doute de reconnaître Éros, personnification du désir amoureux.(5/ )
2nd âge du Fer [- 480/ - 50]
Bracelet à décor en relief typique du monde celtique, doté d’un système de fermeture amovible, daté de la fin du IIIe-début du IIe siècle avant notre ère. Ce bracelet a été mis au jour à Lacoste, en Gironde, dans une ancienne agglomération artisanale du second âge du Fer (250-130 avant notre ère)
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Age du Bronze ancien [- 2200/ - 1600]
Six bracelets en or de l’âge du Bronze final (-1400 à -800). À la fin de l’age du Bronze, la métallurgie est en pleine expansion et la Bretagne se trouve au cœur d’un vaste réseau d’échanges. Si les dépôts d’objets en bronze sont assez fréquents, ceux présentant des objets en or sont bien plus rares. Cette pratique d’enfouissement est sans doute à associer à un culte religieux ou funéraire.
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Age du Bronze final [- 1400/ - 800]
Bracelet en bronze presque complet de section triangulaire. Issu d’un dépôt isolé de mobilier de l’âge du Bronze final (1400 à 800 avant notre ère), ce bracelet semble avoir été intentionnellement brisé, comme d’autres objets provenant de ce même dépôt.
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Age du Bronze final [- 1400/ - 800]
Ces fragments de bracelet en bronze, à décor de hachures et de section en demi-lune, proviennent d’un dépôt de mobilier de l’âge du Bronze final (1400 à 800 avant notre ère). Ce bracelet, comme d’autres objets de ce dépôt, semble avoir été intentionnellement brisé.
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Haut-Empire [27 / 235]
Collier de perles tubulaires en or du Haut-Empire. Il a été trouvé dans une riche tombe à incinération qui contenait également des perles en ivoire. Ce collier témoigne de la prospérité de l’aristocratie terrienne du Haut-Empire.
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Âge du Bronze [- 2200/ - 800]
Collier de perles en ambre et perles tubulaires côtelées en or. Ces éléments ont été découverts dans la sépulture d'une femme de l’âge du Bronze. Les qualités esthétiques et la rareté de l’ambre en faisaient un produit recherché par les élites de l’âge du Bronze. Cette matière première provenait généralement du Jütland et des côtes de la mer Baltique.
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Âge du Bronze [- 2200/ - 800]
Alêne (poinçon) en forme de losange, pointes en alliage cuivreux et collier de perles en os de l'âge du Bronze ancien (-2200 à -1600). Ces objets ont été découverts dans la sépulture d'une femme.
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Bas-Empire [235/ 476]
Quinze perles tubulaires en ivoire du Haut-Empire. Elles ont été mises au jour dans une tombe à incinération. Durant l’Antiquité tardive, la production d'ivoirerie connaît un essor sans précédent. L’aristocratie est friande de ce produit de luxe exotique que l'on fait venir d'Afrique ou d'Inde.
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2nd âge du Fer [- 480/ - 50]
Torque ou collier d’enfant en alliage cuivreux de l’époque gauloise s’ouvrant grâce à un élément amovible. Découvert dans une sépulture autour du cou d’un enfant de 6-8 ans, il est attribué au second âge du Fer (entre le IVe et le IIIe siècle avant notre ère).
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Age du Fer [- 800/ - 50]
Prestigieuse tête
Cet élément de bronze permettait d’attacher l’anse en haut d’un seau. Le visage qui l’orne est schématique, excepté la chevelure, soigneusement incisée. La tête est un motif récurrent de l’art celte, surtout aux IIe et Ier siècles avant J.-C. : elle décore armes, parures et ustensiles du quotidien. Son importance pose question : s’agit-il de divinités, d’ancêtres prestigieux, voire de chefs ? Ce motif pourrait aussi faire référence aux têtes coupées des ennemis, que les Gaulois rapportaient du champ de bataille.
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Protohistoire [- 2200 / - 50]
Perle en ambre de la Baltique, perforée, comportant des inclusions végétales. Mise au jour en Loire-Atlantique, elle est datée vers 800-500 avant notre ère. Rares sont les découvertes d’objets de ce type datés de l’âge du Fer. Cette perle témoigne des échanges lointains de cette région de l’Ouest, sans doute facilités par la présence de la Loire et son estuaire.
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Bas-Empire [235/ 476]
Épingle à cheveux en os du Bas-Empire (Ve siècle de notre ère). Sa tête, en forme de poire et striée, est surmontée d’un bouton. La pointe de l’épingle est cassée.
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Bas-Empire [235/ 476]
Cette bouteille en céramique métallescente et ces épingles à cheveux en os à décor zoomorphe ont été découvertes dans une tombe d'adulte, au sein d’une nécropole du Haut Empire (IIe-IIIe siècle de notre ère).
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Haut Moyen Âge [476 / 1000]
Deux fibules ansées asymétriques et deux fibules circulaires cloisonnées d’époque mérovingienne (VIe siècle de notre ère). Ces bijoux ont été découverts à Saint-Dizier, en Haute-Marne, dans la tombe d’une adolescente franque richement parée. Les premières sont en argent, leur tête est prolongée de cinq extrémités incrustées d'un grenat semi-circulaire et leur pied d’un grenat rectangulaire. Les secondes retrouvées au cou de la défunte présentent un décor cloisonné de grenats. Leur pourtour s'orne d'une damasquinure de cuivre.
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Haut Moyen Âge [476 / 1000]
Paire de fibules asymétriques digitées trouvée dans une sépulture féminine.
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Haut Moyen Âge [476 / 1000]
Paire de fibules aviformes en argent trouvée dans une sépulture. Leur forme est caractéristique de l’art franc autour de 500.
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1er âge du Fer [- 800/ - 480]
Éléments de parure de l’époque gauloise (VIe siècle avant notre ère) : fibules, bracelets, anneaux à cheveux et perle en verre jaune et bleu. Ils ont été mis au jour à Bordeaux, lors de la fouille d’un quartier d’habitations qui s’étendait sur une terrasse naturelle face à la Garonne.
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Bas-Empire [235/ 476]
Cette fibule en arbalète est un élément de parure germanique, fréquemment découvert dans des contextes militaires de la Gaule du nord. En revanche, ce type d'objet est rare en Gaule du sud. L'exemplaire de Toulouse, daté de la fin du IVe-début du Ve siècle, est l'un des plus méridionaux connu à ce jour.
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Haut Moyen Âge [476 / 1000]
Boucle ovale de ceinture en cristal de roche et argent avec une base en forme d’écu, de l’époque mérovingienne (VIe siècle de notre ère). Elle faisait partie d’un riche mobilier, mis au jour à Saint-Dizier, en Haute-Marne, dans la chambre funéraire d’un jeune homme de l’aristocratie franque.
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Haut Moyen Âge [476 / 1000]
entre 470 et 570 fer (boîtier du cloisonné, ardillon de la boucle) , argent, (paillon, rivets, boucle), or (paillon), verre (yeux et narines), grenat, bois (revers fermoir), tissu, cuir (au revers veau âgé) Fermoir d’aumônière aux extrémités recourbés en tête de cheval. Le décor est constitué de grenats cloisonnés et de verrerie verte et bleue. La boucle est ovale et à ardillon tronconique droit. Fermoir cloisonné avec scellement de grenats et verre.
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Haut Moyen Âge [476 / 1000]
Fermoir d’aumônière (bourse portée à la ceinture) de l’époque mérovingienne (VIe siècle de notre ère). Il présente un décor en or cloisonné de grenats et de verre figurant des têtes de chevaux. Le champ central du fermoir est incrusté de lapis lazuli. Ce fermoir d'aumônière a été retrouvé à Saint-Dizier, en Haute-Marne, dans la chambre funéraire d’un membre de la haute aristocratie franque, à l’emplacement du dos du défunt.