EXPOSITION : Dieux et déesses VISITER RETOUR

Dieux et déesses

Laisse toi te guider par Gabriel et Mia dans la découverte du monde des dieux et déesses durant l'antiquité...
Bonne découverte

Illustration (gauche): Petite statuette de Vénus anadyomène, époque gallo-romaine, terre cuite, découverte à Rennes (35)
© (gauche) Marion Dessaint

En avant pour une nouvelle découverte !

Gabriel et Mia aime l'histoire et l'archéologie. Ils ont des costumes pour toutes les périodes. Ils se préparent.... on les attend

Des divinités anciennes et mal connues

Le culte de dieux et de déesses est très ancien. Il existe des traces de culte de divinités durant la Préhistoire* et la Protohistoire*. C’est durant la Protohistoire que vivaient les Gaulois*. Il est difficile d’identifier les dieux et déesses de ces périodes anciennes. En effet, il n’y a pas de textes écrits pour ces époques. Seules l’archéologie et l’étude des restes matériels permettent d’approcher et de comprendre ces cultes. C’est à partir de la période gallo-romaine* qu’on retrouve des textes qui parlent des dieux et déesses. On arrive alors mieux à comprendre la religion à partir de de ce moment.

 Tu peux ici voir une stèle* qui date de la Protohistoire : elle témoigne sans doute d’un culte ancien, mais qu’on ne peut pas bien appréhender.



 *Préhistoire : la Préhistoire désigne la période de l’histoire jusqu’à l'invention de l'écriture.
*Protohistoire : la Protohistoire couvre la période allant de la Préhistoire à la conquête de la Gaule par Jules César.
*Gaulois : les Gaulois sont des peuples qui ont vécu sur le territoire de la France actuelle durant la Protohistoire, avant 52 avant Jésus-Christ. C’est la date à laquelle Jules César a conquis la Gaule.
*Période gallo-romaine : les Gallo-Romains sont les peuples qui ont vécu sur le territoire de la France actuelle après la conquête de la Gaule par Jules César. On parle de Gallo-Romains car il y a eu un métissage entre le mode de vie des Gaulois et celui des Romains.
*Stèle : il s’agit d’une pierre dressée, avec parfois des reliefs ou des inscriptions (définition Larousse).


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Illustration : Stèle, Protohistoire, pierre, 68cm de haut, découverte à Besné (44)
© :H. Neveu-Dérotrie / Musée Dobrée - Grand Patrimoine de Loire-Atlantique

Dieux et religions

Nous allons parler du culte des dieux et déesses durant l’Antiquité*.
Les dieux et déesses sont considérés comme des êtres doués d’un pouvoir surnaturel sur les humains. Le culte des divinités fait partie de la religion. Celle-ci désigne un ensemble de croyances et de pratiques : des cérémonies, des rites, des prières, des banquets… Les sociétés anciennes, comme les Gaulois, croyaient en de nombreux dieux en même temps. Ils te seront expliqués au fil de l’exposition.
Le lien entre les humains et les dieux et déesses prend des formes très diverses. Ce que tu vois ici est un pic à broche gaulois. Il servait à sacrifier un animal qui était ensuite mangé lors d’un banquet. Il témoigne ainsi d’une forme du culte des dieux et déesses chez les Gaulois.

*Antiquité : l’Antiquité est une période de l’histoire qui va de 52 avant Jésus-Christ à 476 après Jésus-Christ. Elle est suivie par le Moyen Age.

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Illustration : Pique à broche, Protohistoire, métal, 39,4cm de long, découvert à Bessines (79)
© NiortAgglo

Dieux et Déesses :

Un panthéon complexe

   

Mythologie et histoire romaine

Le panthéon des déesses et dieux romains est largement inspiré par la mythologie grecque. Ces dieux et déesses sont les personnages principaux d’un récit : la mythologie romaine. Ce récit repose principalement sur l’histoire de Rome et de l’Empire. Sur cette lampe à huile, tu peux voir une représentation de Minerve. Cette déesse est la protectrice de Rome. Elle représente la connaissance, la sagesse et elle est aussi la déesse du travail, de la stratégie guerrière et des artisans.

Illustration : Lampe à huile ornée d'une Athéna, Ier siècle apr. J.-C., céramique, découverte à Autun (71)
© Claudine Massard, Musée Rolin Autun

Des attributs et des fonctions multiples

Les dieux et déesses de la mythologie romaine sont tous associés à des fonctions et à des attributs multiples, qui représentent souvent des éléments de la nature ou des caractéristiques humaines. Ces attributs peuvent correspondre à des vêtements spécifiques ou des accessoires bien précis. Ces objets permettent d’identifier le dieu ou la déesse représenté. Sur cette statuette en terre blanche, l’homme possède une bourse dans la main, une chlamyde sur son épaule gauche et des ailes sur son casque. Aucun doute ! Il s’agit de Mercure, le dieu romain des marchands, des voyageurs et des voleurs.

A vous de jouer !

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Illustration : Statuette de Mercure, Ier-IIIe apr. J.-C., terre blanche, découverte à Mâcon (71)
© Pierre Platier, Musée des Ursulines

Des divinités multiples

En plus des dieux et déesses, la mythologie romaine comporte un ensemble de divinités : les héros, les demi-dieux, les nymphes, les satyres sont autant de personnages et de créatures qui peuplent le monde de la mythologie. Sur cette bague romaine, tu peux justement voir la représentation d’un satyre. Ce demi-dieu possède un corps d’homme, les pieds et les cornes d’un bouc. Frères des nymphes, les satyres sont associés au culte de Dionysos, le dieu du vin et de l’ivresse.

Illustration : Bague en or avec une intaille en nicole représentant un satyre, IIIe-IVe siècle apr. J.-C., découverte à Toulouse (31)
© Jean-François Peiré CC BY-NC-SA

Le panthéon gaulois

Avant la conquête romaine, les Gaulois possédaient déjà leur propre panthéon et leurs propres croyances. L’intégration de la Gaule à l’Empire romain n’efface pas totalement les modes de vie gaulois. Les découvertes de statuettes de dieux gaulois sur des sites romains montrent que ces croyances ont perduré. C’est le cas de cette statuette en bronze représentant Sucellus, un dieu gaulois aux attributs complexes. Il est considéré comme le protecteur des troupeaux et des récoltes. Il est reconnaissable à sa tunique gauloise, au pot qu’il tient dans sa main droite (olla) et au maillet dans sa main gauche.

Illustration : Statuette de Sucellus, époque gallo-romaine, bronze massif, Autun (71)
© Claudine Massard, Musée Rolin Autun

Le syncrétisme

Des déesses et dieux gaulois ont été conservés grâce à leur intégration dans le panthéon romain.
Epona fait partie des divinités considérées comme une divinité étrangère assimilée au panthéon romain.
Cette déesse des chevaux et des cavaliers a été rapportée par les Gaulois présents dans l’armée romaine, elle est donc surtout adorée par les militaires. Elle est représentée sur un cheval par une corne d’abondance* ou un panier de fruits.
Cet exemple témoigne de la complexité du panthéon romain au sein duquel se côtoient divinités romaines et divinités gauloises.

*Corne d’abondance : objet mythologique qui serait la source de richesses et de nourritures.

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Illustration : Statuette d'Epona, époque gallo-romaine, terre blanche, découverte à Saint-Memmie (51)
© Noémie Cosette, ville d'Epernay

Des divinités étrangères

Les divinités du panthéon romain peuvent également être rapportées de beaucoup plus loin. En revenant de leurs voyages, les militaires ou les marchands ramenaient de nouvelles divinités, comme le dieu Mithra dont le culte est d'origine orientale. Ce culte à mystères* est principalement réservé aux hommes. Ces cérémonies religieuses se déroulaient dans des Mithrarea. Ce sont des sanctuaires souterrains dédiés au culte de Mithra.

*Culte à mystères : il s’agit de cérémonies religieuses secrètes pour apprendre les rites en lien avec une divinités.

Illustration : Fragment de céramique sigillée avec une dédicace à Mithra, époque gallo-romaine, céramique, découvert à Angers (49)
© Hervé Paitier/Inrap

Les relations aux dieux

dans l'espace public

    

Le temple romain

Le temple est le lieu où les Romains honorent leurs dieux. Le temple romain est souvent situé sur la place centrale de la ville (forum). Les prêtres sont les seuls à être autorisés à entrer dans le temple : ils empruntent l’escalier monumental, traversent les rangées de colonnes (pronaos) et entrent dans la chambre (cella), où se trouve la statue de la divinité. Tu peux voir la maquette du temple découvert à Lyon (69) sur la colline de Fourvière à proximité du théâtre dans le cœur de la ville antique.

Illustration : Maquette du temple du clos du Verbe Incarné, Lyon (69)
© Jean-Michel Degueule, Christian Thioc/Lugdunum

Le fanum gaulois

  

Le fanum est un temple dédié aux divinités gauloises. Le fanum est composé d’un ou plusieurs bâtiments carrés entourés d’une galerie à colonnade. La galerie permet d’accueillir les processions des fidèles avant qu’ils n’entrent dans la pièce carrée (cella) où se trouve la statue de la divinité. L’enceinte délimite l’espace profane (à l’extérieur) et l’espace sacré (à l’intérieur).

Illustration (gauche): Vue aérienne du fanum en cours de fouilles, Ier siècle av. J.-C., découvert à la Chapelle-des-Fougeretz (35).
© (gauche) Emmanuelle Collado, Inrap
Illustration (droite) : Proposition de restitution du fanum de La Chapelle-des-Fougeretz (35), aquarelle.
© (droite) Marie Millet, Inrap

Les archéologues à la pointe

Lorsque les archéologues découvrent un temple romain, il est divisé en milliers de blocs de pierre dans le sol, comme ici à Pont-Sainte-Maxence dans le nord de la France. En étudiant les formes des fragments, les archéologues ont réussi à reconstituer la façade du temple en 3D. La façade mesurait 70 mètres de long et 10,5 mètres de hauteur. Une frise de très grande qualité représentait des dieux et déesses et était sculptée au-dessus des 17 arcades.
Le fragment que tu vois ici montre Vénus, la déesse de l’amour, dans une position accroupie.

Illustration (gauche): Reconstitution 3D de la façade du temple de Pont-Sainte-Maxence (60) au IIe siècle après. J.-C.
© (gauche) PAGE-INSA
Illustration (droite) : Vénus accroupie et tête de vieille servante, IIe siècle apr. J.-C., calcaire, découvert à Pont-Sainte-Maxence (60).
© (droite) Denis Gliksman, Inrap

Le culte impérial

En 27 avant  J.-C., Auguste est le premier empereur romain à régner. Il instaure le culte impérial dans tout l’Empire. Il se place au-dessus des hommes en se disant fils d’Apollon, dieu du Soleil et des Arts : c'est l'apothéose*. Se faire honorer comme un dieu est un moyen pour l’empereur de renforcer son pouvoir. Des temples, des autels et des statues à la gloire de l’empereur et de sa famille sont élevés dans chaque ville. Cette statue d’Auguste a été retrouvée à Arles. Elle ornait le mur de scène* du théâtre antique car c’était un lieu à la fois artistique et politique.


*Apothéose : passage d’un humain au rang de dieu ou demi-dieu.
*Mur de scène : dans un théâtre romain, mur situé à l’arrière de la scène et qui sert de décor aux représentations théâtrales.

Illustration : Statue colossale d'Auguste, fin du Ier av. J-C., marbre de Carrare, 364 cm de haut, découverte à Arles (13).
© Rèmi Bénali & Jean-Luc Maby, Musée départemental Arles antique

Le sacrifice

Le culte impérial ou le culte des divinités a lieu devant le temple, au pied de l’escalier monumental. Plusieurs actes rituels sont accomplis par les prêtres. L’objectif du sacrifice animal est de remercier la divinité honorée et d’attirer sa protection. La scène présentée ici a lieu quelques minutes avant le sacrifice du taureau. Les cornes de l’animal sont recouvertes de bandelettes. Trois serviteurs accompagnent le taureau : l’un guide l’animal (à gauche), un autre apporte les couteaux pour le sacrifice (au centre), le dernier tient un vase sacré (à droite). L’animal arrive ensuite devant le temple où le prêtre l’immole. L’intestin est donné en offrande à la divinité et la chair est consommée par le public.

*Immoler : tuer pour offrir en sacrifice aux divinités.

Illustration : Scène de sacrifice, Ier-IIe siècle apr. J.-C., calcaire coquiller, 57 x 68cm, découverte à Narbonne (11)
© Arnaud Späni, Narbo Via

Les relations aux dieux

dans le cadre de la cellule familiale

    

Le lien personnel dans la maison : laraires

Dieux protecteurs du foyer, les lares veillent sur la maison. Chaque famille les honore par des offrandes déposées auprès d’un autel dans la maison : le laraire. Ici tu peux voir le laraire de Rezé. Il regroupe cinq figures. Il y a deux déesses, dont l’une protège un enfant, un buste d’impératrice qui rappelle le culte de la famille impériale, un chien, fidèle gardien du foyer et un porc, symbole de la prospérité familiale.

Illustration : Laraire domestique et ses figurines, IIe siècle apr. J.-C., terre cuite blanche, découvert à Rezé (44)
© Musée Dobrée - Grand Patrimoine de Loire-Atlantique

Le lien personnel dans la maison : mosaïques

Employée en Grèce puis à Rome, la technique de la mosaïque se développe aussi dans le sud de la France. Les sols des maisons se parent de mosaïques aux riches décors. Le dieu Océan ornait le pavement d’une villa découverte à l’occasion de fouilles archéologiques près de Toulouse. Dieu de la mythologie grecque, Océan symbolise l’élément liquide dont sont issues les formes aquatiques : les fleuves, les ruisseaux, les sources et les mers.

Illustration : Fragments de mosaïques représentant le dieu Océan, IVe-Ve siècle apr. J.-C., mosaïque, 279 x 263 cm, découverte à Saint-Rustice (31)
©  J.-F. Peiré

Les dieux familiaux

Chaque laraire est l’abri du lare, le dieu protecteur de la famille. Il protège tous les membres, y compris les serviteurs et les esclaves. On le représente avec des attributs garants de la prospérité de la famille, comme des épis de blé et une coupe à boire. Lorsqu’il est représenté sur de petits objets portatifs, il peut sortir des murs du laraire et accompagner la personne qu’il protège.

Illustration : Intaille représentant un dieu lare, Ier-IIIe apr. J.-C., jaspe rouge, 4,5 x 6,5 cm, découverte à Mont Houy (59)
© Stéphane Lancelot, Inrap

Les dieux personnels

Les déesses-mères allaitantes étaient abondamment représentées en Gaule romaine. Les fouilles archéologiques ont révélé la présence de ces figures en terre cuite sur des sites d’habitats. Tu peux voir ici une statuette représentant une femme assise en train de nourrir deux nouveau-nés. Sa présence dans la demeure était destinée à protéger les enfants de la famille et à favoriser la fécondité et l’abondance au sein du foyer.

Illustration : Statuette représentant une déesse-mère, Ier-IIIe siècle apr. J.-C., terre blanche, 15,5 x 5 cm, découverte à Sarraltroff (57).
© Inrap

Le lien personnel au quotidien : les ex-voto

  

Le croyant peut rendre sa prière plus visible en déposant des ex-voto dans les temples. Ces petits objets prennent des formes très diverses et font allusion au croyant (portraits simplifiés) ou à ce qu’il a demandé au dieu, Très souvent, on remercie le dieu pour un bienfait ou une guérison qu’il a accordée. Ici, celui qui a offert l'ex-voto a dû guérir d'une maladie des yeux après avoir prié le dieu !

Illustration (gauche): Ex-voto représentant des yeux, Ier-IIe siècle apr. J.-C., tôle de bronze martelée, découvert à Orléans (45).
© (gauche) Myr Muratet, Inrap
Illustration (droite) : Ex-voto représentant le visage du priant, Ier-IIe siècle apr. J.-C., tôle de bronze martelée, découvert à Orléans (45
© (droite) Myr Muratet, Inrap

Le lien personnel au quotidien : le funéraire

Les mânes sont les divinités des morts. Ils reçoivent les âmes des défunts qui ont été enterrés selon les règles. Sur la tombe, on écrit « Diis manibus » ou « D. M. », c'est-à-dire «aux dieux mânes».
Elle peut aussi être ornée d’un portrait et d’une inscription résumant sa vie. Chaque famille prie les dieux mânes de ses ancêtres.

Illustration : Stèle funéraire, IIe siècle apr. J.-C., arkose, 96 x 57 cm, découverte à Autun (71)
© Loïc de Cargouët, Inrap

Conclusion

                                                                                        

Les gallo-romains : une religion polythéiste

Finalement, la religion gallo-romaine est dite polythéiste. Le polythéisme romain se caractérise par l’acceptation de l’existence de plusieurs dieux et déesses, et l’accueil de nouvelles divinités dans le panthéon.
Ce que tu vois est un autel dédié à Hercule. Comme Auguste, il est devenu dieu par apothéose. Selon la mythologie, Hercule est le fils du dieu Jupiter et d’une humaine, donc il est considéré comme un demi-dieu. Il est ensuite passé au rang de dieu lors de son apothéose.

Illustration : Autel votif dédié à Hercule par Festivos, IIIe siècle apr. J.-C., marbre, 33,7 cm de haut, découvert à Castelgaillard (31).
© Jean-François Peiré CC BY-NC-SA

Le passage au monothéisme

A l’inverse du polythéisme, le monothéisme désigne les religions dans lesquelles on ne croit qu’en un seul et unique dieu. C’est le cas notamment de la religion judéo-chrétienne. Elle s’est progressivement imposée en Europe durant l’Antiquité, avant de devenir la religion officielle de l’Empire romain en 313 sous le règne de l’empereur Constantin.

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Illustration : Fond de coupe avec chrisme
© Anne-Cécile Barthélémy,  musée départemental de la céramique à Lezoux (63)

Remerciements

Exposition réalisée par les élèves-conservatrices de l'Institut National du Patrimoine dans le cadre des Journées Européennes de l'Archéologie 2023.

Carla Barco
Brune de Malet
Anne-Cécile Desbordes
Marion Dessaint
Marie Pintre

 Lieux d'exposition permanents des objets présentés :

Epernay (51), Musée du vin de Champagne et d'archéologie régionale
Lezoux (63), Musée départemental de la céramique
Mâcon (71), Musée des Ursulines 
Nantes (44), Musée Dobrée / Grand-Patrimoine de Loire-Atlantique
Niort (79), Musée du Donjon
Toulouse (31), Musée Saint-Raymond

Merci aux musées qui ont autorisés l'usage des visuels d'objets hors de la galerie muséale Inrap

Autun (71), Musée Rolin
Arles (13), Musée départemental Arles
Lyon (69) Musée et théâtres romains 
Nantes (44), Musée Dobrée / Grand-Patrimoine de Loire-Atlantique
Narbonne (11), Narbo Via
Toulouse (31), Musée Saint-Raymond

Nous remercions l'Inrap de nous avoir permis de mener ce projet au cours de notre formation, et tout particulièrement Laurent Pelletier pour son accompagnement et la publication de l'exposition.

Gabriel et Mia ont été crées par Greg Blondin et mis en animation par IdéesCulture pour la galerie muséale de l'Inrap.