EXPOSITION : Fragments d'architecture VISITER RETOUR

Fragments d'architecture

Fragments d'architecture

Loin d'être figée dans le temps et l'espace, l'architecture conjugue plusieurs buts qui vont, comme le rappelait déjà Vitruve dans son "De architectura" au Ier siècle avant J.-C., de la recherche de la solidité à la commodité et à la beauté. Sans doute pourrait-on aujourd'hui y ajouter la volonté d'établir des constructions à même d'assurer la conservation et la transmission des productions passées. Cette exposition propose d'aborder ce vaste sujet au travers de quatre volets :
Les matériaux et des outils de construction :
Les techniques du décor
Les fonctionnalités du bâti
L'architecture funéraire et de mémoire

© Musée d'Atun [71], Claudine Massard

LES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION

LES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION

En architecture, le choix des matériaux de construction est régi par de nombreux paramètres. L'économie de moyens dans la construction peut motiver un approvisionnement de proximité, ainsi que la recherche de matières premières qu'il est facile de se procurer, telles que la terre, le bois et les fibres végétales.

A l'inverse, un ouvrage de prestige peut justifier l'utilisation de matières nobles, comme la pierre, le métal ou le verre. Dans ce cas, leurs coûts d'extraction, de transport ou de mise en œuvre font partie intégrante du projet architectural.

L'archéologie du bâti nous permet de documenter les différentes phases de chantier, ainsi que les matériaux et les techniques employés.

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Revêtement de sol

2nd âge du Fer [- 480/ - 50]

petites briques moulées, Fin du 1er siècle avant J. - C - début du 1er siècle après J.-C.

Contexte archéologique

La terre, dans sa forme crue ou cuite, est une matière première presque inépuisable. Matériau d’extraction facile et de mise en œuvre économique, la terre est un excellent isolant thermique et présente de bonnes capacités de résistance à la pression. Contrairement au dallage en pierre – qui s’emploie surtout dans les zones de forte circulation (routes, espaces publics) – les sols en terre cuite permettaient à la fois une pose économique, un traitement décoratif, ainsi qu’une étanchéification efficace des surfaces. Toutefois, en raison d’une usure et d’une fragilité plus importantes, les briques de pavement étaient plus généralement disposées de chant suivant un assemblage en chevrons afin d’assurer un bon calage.

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Tuiles plates

Epoque moderne [1492 / 1789]

La fibre végétale (en chaume ou roseaux) est l’un des premiers revêtements employés dans la couverture des toits à deux versants. L’adoption des tuiles en toiture a très probablement été motivée par la nécessité de limiter les incendies en raison de leurs propriétés ignifuges. L’archéologie a pu témoigner de l’utilisation de tuiles en terre-crue, cuite ou glaçurée, en bois, en ardoise, ainsi qu’en pierre ou en métal. Les tuiles sont généralement posées dans le sens longitudinal et superposées dans le sens de la pente, même si elles peuvent être appareillées de façon à produire des motifs géométriques variés. Le plus souvent clouées ou fixées par crochets – tel que nous pouvons l’observer dans cet exemple de la ville de Nancy – dans le cas des toits à forte pente, elles peuvent également être fixées par des vis. 

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Pic

Gallo-romain [- 50 / 476]

Pic de carrier en fer

Contexte archéologique

La pierre est l’un des matériaux de construction les plus fréquemment utilisés depuis l’Antiquité, et ce en raison de son rôle structurel et de son usage ornemental. L’exploitation de la pierre commence « en carrière ». Les blocs y étaient taillés au plus proche de leur forme définitive afin d’alléger leur poids et de diminuer ainsi le coût de leur transport.
Les outils du tailleur de pierre montrent une forte continuité depuis l’époque romaine jusqu’au XXe sièle. Coins, pics et scies étaient utilisés dans l’extraction. Une fois le bloc équarri, le compas, la règle et l’équerre permettaient de tracer les contours de la taille.  La finition était ensuite réalisée à l’aide de poinçons, de ciseaux ou de gradines. L’ensemble de ces instruments laisse sur la pierre des empreintes caractéristiques qui guident l’archéologue dans l’identification des outils.

Découvrir l’exploitation antique de la pierre

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Pièce de jeu ou de maquette

Pièce de jeu ou de maquette

Les maquettes, des modèles réduits représentant des édifices-types, notamment des habitats, sont attestées depuis le Néolithique dans le bassin méditerranéen. Qu'elles soient réalisées en bois, en cire, en pierre ou en terre cuite, leur usage reste incertain. Souvent découverts en contexte funéraire, d'autres exemplaires ont été associés à des usages liturgiques (des offrandes), domestiques (des jeux), ou bien à de véritables projets de construction. Le recours à la maquette architecturale – difficile à confirmer à partir des témoignages matériels – est décrit par les textes classiques. Elles sont mentionnées dans l'organisation de concours pour la construction de bâtiments de prestige, tel celui pour la réfection de la salle du conseil de Kymè d'Eolide au IIe siècle de notre ère.

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Le décor

Le décor

Si la construction d'un bâtiment s'associe souvent de sa décoration, très peu d'exemples nous parviennent lors des fouilles archéologiques. La solidité de certains éléments, des mosaïques antiques au béton moderne, nous donne aujourd'hui une idée de l'atmosphère qui régnait dans ces structures mais les peintures murales sont le plus souvent détruites du fait de leur fragilité tandis que certains éléments sont remployés et modifiés au fil du temps. Des découvertes exceptionnelles illustrent parfois un programme décoratif passé mais le plus souvent il s'agit pour l'archéologue de reconstituer selon des modèles connus.

© Antoine Louis, Archéo-Picto

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Mosaïque de Penthée

Haut-Empire [27 / 235]

Cette mosaïque, découverte lors de fouilles réalisées à Nîmes en 2007, ornait le sol d’une fastueuse maison romaine (domus). Elle fut exécutée selon la technique romaine de l’opus tesselatum. Sur une première couche de cailloux (statumen) est coulée une couche d’agrégat de chaux, de gravier et de pierre (rudus), puis un mortier de chaux et de débris de terre cuite (nucleus). Finalement, sur une fine couche de mortier, le décor fait de tesselles de 3 à 5 mm de côté est posé et fixé grâce à un lait de chaux.

Contexte archéologique

Détail du médaillon, quadrilobé figurant le meurtre de Penthée par sa mère Agavé. IIe siècle

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Peinture murale d'un philosophe et d'une architecture

Gallo-romain [- 50 / 476]

Découverte au pied de la cathédrale de Strasbourg en 2012, lors des fouilles du camp d’Argentorate, cette fresque ornait l’une des maisons des six tribuns commandant la légion romaine. La fresque est une technique picturale qui suppose une certaine habileté et une grande rapidité de l’artiste. Après avoir posé un enduit humide, composé de chaux et de sable, le peintre doit rapidement appliquer les pigments avant que la surface ne sèche, afin que celle-ci absorbe les couleurs.

Pour en savoir plus à propos des décors romains

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Peinture aux Cadeaux (xenia)

Haut-Empire [27 / 235]

Le décor peint d’une pièce de la maison aux Xenia a été reconstitué grâce aux fragments d’enduit recueillis dans la démolition de l’édifice. Le panneau restauré présente au centre une nature morte peinte sur un petit tableau muni de volets et suspendu par des rubans. Il représente un coq, les pattes liées, posé sur une étagère avec deux fruits ; une cruche décorée d’un ruban, deux poissons et un lièvre (à droite) sont posés au premier plan. Il s’agit de cadeaux d’hospitalité (xenia) que l’on offrait à son hôte, ce qui suggère que cette pièce était une salle de réception ou une salle à manger. Un oiseau blanc, perché sur le cadre du tableau, donne à l’ensemble un effet de relief saisissant.

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Élément architectural en réemploi

Haut-Empire [27 / 235]

Au cours de l’histoire, la réutilisation d’éléments architecturaux est courante dans les constructions. Elle permet de construire et décorer des structures architecturales à moindre frais, en remployant des éléments issus d’édifices ayant perdu leur signification et donc leur utilité. Cet élément architectural provenant d’un mur du quai romain de Marseille était ainsi à l’origine un relief décorant un mausolée romain du début de notre ère, situé à proximité d’une porte de la ville.

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Bas relief du pavillon soviétique de 1937

Epoque contemporaine [1789 / nos jours]

En 1937, la France accueille à Paris l’Exposition internationale des Arts et Techniques de la Vie moderne. Chaque pays construit son pavillon et l’Union soviétique orne le sien de sculptures réalisées par Joseph Tchaïkov, figure de l’art réaliste soviétique. Dans cette architecture devenue œuvre de propagande, les onze personnages figurent chacun une allégorie d’une république soviétique et témoignent de l’immensité du pays. Suite à l’Exposition internationale, l’Union soviétique en fait don à l’Union syndicale des métallurgistes qui place les sculptures dans sa propriété de Baillet-en-France. En 2009, des fouilles menées dans le parc du château permettent la redécouverte de ces sculptures.

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Fonctionnalités de l'architecture

Fonctionnalités de l'architecture

Conçue sans doute initialement pour aménager un lieu de couchage ou de protection sommaire voire une sépulture, l'architecture a connu rapidement des développements adaptés à des fonctions plus spécifiques. Les manières d'occuper ces lieux livrent parfois des traces matérielles (artefacts et/ou écofacts) qui permettent alors aux archéologues de préciser la ou les fonctionnalités ainsi que la période d'usage des lieux mis au jour lors d'opérations de fouilles. Cette partie s'attachera donc à recontextualiser les objets dans un cadre architectural qui a le plus souvent disparu.

© Antoine Louis, Archéo-Pictor

Silex mésolithique

Silex mésolithique

Avant de constituer un des matériaux d'excellence du bâti, la pierre a d'abord été une source privilégiée pour la production d'outils. La chaine opératoire parfois complexe dans laquelle ils s'inscrivent, qui va du travail préparatoire du nucléus à la taille proprement dite, nécessite la mise en place d'un espace dédié, l'atelier de taille. Son étude est rendue possible par la découverte de niveaux archéologiques encore en place qui permettent de rendre compte de concentrations ou de contraintes (effets de paroi) qui peuvent alors témoignent d'une architecture en bâti léger dont on connait quelques témoignages dès le paléolithique.L'étude des déchets de taille qui jonchent le sol de l'atelier permet aux archéologues de restituer les techniques utilisées pour arriver aux outils présentés ici. C'est par exemple le remontage des déchets de taille associé à l'expérimentation qui a permis de mettre en évidence l'emploi de percuteur indirect pour ces microlithes mésolithiques.

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© M.Veschambre, musée Bargoin, Clermont Auvergne Métropole

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Moulin à grain catillus et méta

Protohistoire [- 2200 / - 50]

"Moulin à grain composé de 2 parties : la partie inférieure fixe ou ""meta"" et la partie supérieure mobile ou ""catillus". Les deux éléments sont dans deux matériaux différents (grès et granit)"

Contexte archéologique

Après la conquête romaine, les fermes gauloises dites aristocratiques sont abandonnées au profit des villae. La villa est avant tout un centre de productions agricoles qui comprend des espaces de culture ou d’élevage dans sa pars rustica mais c’est également un lieu de stockage et d’habitat dans sa pars urbana. Cet habitat est très souvent associé un balnéaire, reflet des pratiques romaines en matière d’hygiène.

Cette évolution de la manière d’occuper l’espace se traduit également dans les techniques employées puisque l’architecture locale passe d’une ossature bois comblée de torchis l’emploi presque systématique de la pierre pour les soubassements de bâtiment quand ce n’est pas pour l’ensemble des élévations.

Ce changement culturel se retrouve également dans l’appropriation de techniques de production ou de transformation employées. La présence de meules bipartites dont une est fixe (la meta, souvent en roche dure) et l’autre mobile (le catillus, souvent en grès) est un des marqueurs principaux de ce changement culturel. D’une part parce que ce type d’instrument domestique est largement répandu et qu’il révèle que l’évolution des pratiques est généralisée et d’autre part parce l’origine différente des roches de chacune des deux parties de meule reflète une économie devenue extra-locale.

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Statue de Sainte Agnès

Epoque moderne [1492 / 1789]

Vers 1520-1530 Calcaire de l’Avesnois, traces de polychromie L’identification de la statue a été permise par la présence de sabots sur le côté gauche de la robe du personnage : ils sont les vestiges d’un agneau, l’attribut de sainte Agnès, une martyre romaine du IVe siècle. La jeune femme est richement vêtue à la mode du début du XVIe siècle. Le sculpteur s’est attaché à rendre les détails du vêtement tels que la manche droite ou des bijoux. L’œuvre était à l’origine rehaussée d’une polychromie (peinture appliquée sur la surface). Le dos plat et la tête penchée vers l’avant nous indiquent qu’elle était placée contre un mur ou dans une niche en hauteur. La couleur rose orangée visible sur le vêtement s’appelle un bouche-pores : c’est un produit que l’on applique sur la statue en guise de sous-couche, avant la mise en place de la couleur.

Contexte archéologique

Le bâtiment à vocation religieuse doit répondre à plusieurs fonctions. Le plus souvent communautaire, il doit pouvoir permettre d’accueillir les membres de la religion qui l’inspire et, au travers de ses décors, rappeler à ces derniers le cadre théologique de cet espace de spiritualité. L'architecture devait donc être ordonnée non pas à la recherche d’une esthétique mais bien à une fonction sacrée. Pour autant, le Moyen Age engage ses meilleurs ingénieurs et artistes pour tenter de créer un espace médian avec la Jérusalem céleste jusqu’à provoquer une réaction de rejet, la Réforme, à la fin de cette période. La statue de Sainte Agnès est un bel exemple de cette finesse d’exécution artistique au service du divin. Originellement rehaussée de couleurs vives, elle devait faire partie d’un décor plus important.

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L'architecture funéraire et de mémoire

L'architecture funéraire et de mémoire

Aux côtés des monuments commémoratifs comme les arcs honorifiques, les trophées voire certaines portes de ville, l'architecture funéraire fait partie d'un l'ensemble plus large appelé « architecture de mémoire ». Souvent centrés sur un ou plusieurs individus, ils peuvent être dédiés à un magistrat, une famille, un particulier ou des personnalités religieuses. Ces édifices prennent une ampleur particulière à l'époque gallo-romaine et poursuivent leur évolution au Haut Moyen-Age dans une société désormais pleinement christianisée. Nous présentons ici quatre de ces monuments découverts lors d'opérations d'archéologie préventive et qui illustrent les enjeux mémoriels et la stratégie monumentale dans la Gaule romaine et la France médiévale.

© Antoine Louis, Archéo-Pictor

Mausolée familial pour les Valerii Rufi

Mausolée familial pour les Valerii Rufi

Ce mausolée funéraire en calcaire fut découvert en 1998 en de nombreux fragments au cours de fouilles à Strasbourg. Il est caractéristique des tombeaux monumentaux et luxueux des élites gallo-romaines et prend la forme d’une niche architecturée encadrée de pilastres surmontés de chapiteaux corinthiens. A l’intérieur se trouvaient les statues des défunts dont une inscription, située à la base de l’ensemble, donnait le nom : il s’agissait des membres de la famille des Valerii Rufi qui vécurent à Argentorate, nom ancien de Strasbourg, dans la première moitié du 1er siècle de notre ère. Inspirés de modèles italiens, des mausolées familiaux comparables se retrouvent en Gaule très peu de temps après la conquête romaine, par exemple à Glanum (mausolée des Julii) ou à Beaucaire (mausolée dit de l’île du Compte).

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© Musées de Strasbourg, M. Bertola

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Ornement de toit

Haut-Empire [27 / 235]

Cet élément architectural a été mis au jour dans la vieille ville de Marseille, lors des fouilles de l’ancienne salle de spectacle de l’Alcazar. Les vestiges retrouvés dans ce secteur vont de la période grecque (5e siècle avant notre ère) jusqu’à l’époque contemporaine. Cet élément architectural représentant un masque tragique entouré de feuilles d’acanthes rappelle le monde du théâtre. Il s’ajoute à une importante série d’acrotères (éléments d’angle d’un toit) monumentaux du même type qui ornaient les tombeaux de l’aristocratie de la province gallo-romaine de Narbonnaise. Servant à l’origine de décor de couronnement pour un mausolée funéraire du 1er siècle de notre ère, il a été réutilisé dans une construction ultérieure. Ce masque tragique renvoie ainsi à la pratique du remploi d’éléments d’architecture dès l’Antiquité.

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Memoria

Haut Moyen Âge [476 / 1000]

Cette tombe monumentale, appelée memoria, se trouvait dans le chœur d’une église paléochrétienne à nef unique, édifiée vers le 5e siècle de notre ère. La tombe est somptueusement décorée de plaques de chancel en marbre avec un décor d’écaille à l’origine polychrome. A l’intérieur se trouvaient deux sarcophages qui eux-mêmes abritaient deux cercueils en plomb. Autour de la memoria, ostensiblement placée en élévation à côté de l’autel, s’accumulait une cinquantaine de sarcophages. Cette pratique funéraire rappelle la tradition médiévale de la sépulture ad sanctos, c’est-à-dire à proximité des saints qui devaient accorder aux défunts leur protection après la mort. Les saints du lieu (non identifiés) sont probablement les deux hommes enterrés dans la memoria. Placée près d’une importante voie de communication, cette église funéraire devait attirer des pèlerins venant de la toute la Provence du Haut Moyen-Age.

Découvrir un exemple de sépulture ad sanctos

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Stèle funéraire d'Ursacius

Haut Moyen Âge [476 / 1000]

Les sépultures antiques et médiévales pouvaient prendre des formes bien plus simples que le tombeau monumental ou la tombe placée à l’intérieur de l’église. L’immense majorité de la population était inhumée dans de simples cimetières, parfois dans des sarcophages. Eriger une stèle funéraire demandait déjà des moyens financiers puisqu’il fallait payer la pierre et la gravure. Bien souvent, la stèle constitue à elle seule le monument en mémoire du défunt. C’est le cas avec cette épitaphe paléochrétienne du premier cimetière chrétien de Laon. Il s’agit de la stèle funéraire d’un certain Ursacius. L’inscription latine, qui surmonte un chrisme accompagné des lettres grecques alpha et oméga rappelant le commencement et la fin du monde, se lit : VRSACIVS VIVAT IN DEO, « Ursacius vit en Dieu ».

Contexte archéologique

Cette stèle provient du premier cimetière chrétien connu à Laon.

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Remerciements

Remerciements

Exposition réalisée par les élèves-conservateurs de l'Institut National du Patrimoine dans le cadre des Journées Européennes de l'Archéologie 2020 #archeorama 


Isabel Bonora-Andujar
François Chevrollier
Olivier Labat
Enguerrand Lascols
Antoine Louis, Archéo-Pictor pour l'usage des illustrations